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Des champions qui font rêver

Solomon est Ethiopien et vit dans une région reculée, près de Kidamé. Tous les matins, il parcourt les huit kilomètres qui le séparent de son école, en courant. Pour ses onze ans, son grand-père décide de l’amener avec lui à Addis Abeda. A pied.

Or, les Jeux olympiques viennent justement de s’achever et les athlètes médaillés sont de retour au pays. Toute la ville s’amasse sur les trottoirs pour leur réserver un accueil triomphal. Le périple à Addis Abeda permet alors à Solomon de vivre son rêve : apercevoir les champions nationaux.


« - C’est elle ! C’est Derartu Tulu ! La femme la plus rapide du monde !

Tout paru se ralentir. Derartu Tulu tourna la tête et posa son regard sur moi. Le moment me donna l’impression de durer une éternité. Puis Derartu se détourna. Il n’empêche. Elle m’avait regardé. »

Dès lors, Solomon sait qu’il sera un jour à la place de ses héros, dans le cortège. Il ne lui reste qu’à courir…

Elisabeth Laird a une très bonne connaissance de l’Ethiopie où elle a enseigné, ce qui lui permet de dresser un portrait du pays loin des clichés.

Elisabeth Laird, Le Garçon qui courait plus vite que ses rêves. Flammarion, Tribal, 2017.

Publié pour la première fois en 2014 sous le titre : The Fastest Boy in the World.

Ce roman est destiné à la jeunesse (11 ans et plus). Il fait partie de la sélection des Incorruptibles (classes de 5e/4e) pour 2018 (www.lesincos.com).

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