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Que faut-il lire pendant ce Tour de France 2019 ?

Le Blaireau en BD !

Hinault, Legrand et Ronteix. Hinault. Objectif maillot jaune. Mareuil Editions, 2019.

La bande dessinée aime à retracer la vie des sportifs d’hier… On pourrait citer Raymond de Jeff Legrand et Christophe Girard qui met en scène Poulidor, Violette Morris de Bertrand Galic et Kris ou encore Zatopek de Jan Novák.

Jeff Legrand (encore lui !) et Fabien Ronteix ont choisi Bernard Hinault et retracent les débuts du champion cycliste… Ils nous racontent, dans un dessin expressif, parfois proche du manga, les débuts d’Hinault dans le cyclisme professionnel avec l’équipe Gitane-Campagnolo, en 1975, sa détermination et (déjà) ses premiers coups de gueule. Les victoires s’enchaînent (Gand-Wevelgem, Liège-Bastogne-Liège, Critérium du Dauphiné libéré..) jusqu’à la victoire au Tour de France, pour sa première participation en 1978.

La lecture nous a convaincue… et on attend avec impatience la suite ! Trois volumes sont d’ailleurs prévus.




La philo du vélo !


Guillaume Martin. Socrate à vélo. Grasset, 2019.

Le 10 décembre à Olympie, l’équipe nationale grecque de cyclisme apprend qu’elle est retenue pour le prochain Tour de France ! Cette année, les organisateurs ont voulu un retour aux sélections nationales. Cette équipe de seconde zone a retenu l’attention par la qualité de sa candidature et la rédaction des textes. En effet, elle est composée de vélosophes : Socrate, le leader, Platon, son fidèle lieutenant, et Aristote, un jeune aux dents longues mais avec un grand sens tactique. Cette nouveauté attire la curiosité. Ainsi l’équipe allemande, en manque de confiance et de résultats, fait appel à Albert Einstein pour recruter quelques spécimens : Freud, Nietzsche et Kant. Déjà auteur de la pièce de théâtre Platon vs Platoche, Guillaume Martin, coureur cycliste pro et diplômé en philosophie, donne un premier livre drôle et savoureux. Choqué que l’on s’étonne qu’un sportif puisse penser, il démontre que le sportif développe plusieurs formes d’intelligence alors que l’école n’en valorise qu’une, celle de l’esprit. Il a écrit ce livre « avant tout pour questionner la manière dont le grand public perçoit les sportifs, et les cyclistes en particulier. Une perception qui me semble trop souvent outrancière et parcellaire ». Il s’insurge aussi contre le jeu médiatique qui impose l’insignifiant, l’artificiel et l’impersonnel. On catégorise le sportif dans le but de vendre l’événement : l’intellectuel, le mauvais descendeur, l’attaquant… Avec Guillaume Martin, on réfléchit et on rit !





Un pour tous, tous pour un !


Grégory Nicolas. Equipiers. Hugo sport, 2019.


Grégory Nicolas, auteur de quatre fictions, nous propose son premier texte documentaire : une plongée dans le quotidien des coureurs de l'ombre ! Pendant plusieurs mois, il a partagé le quotidien de Pierrig Quéméneur (son ancien rival dans les courses juniors) Pierre Rolland, Tony Gallopin, Jimmy Turgis et Clément Chevrier. Celui qui n'osait pas mêler ses deux passions, le cyclisme et l'écriture, a franchi le pas pour la bonne cause. C'est une ode à ceux qui font un travail de sape, d'usure, de sacrifice pour mieux faire briller le champion. Dans le monde professionnel, les places sont chères, celles de leaders, rares. Pour durer dans ce milieu, Il faut savoir mettre de coté ses ambitions personnelles et ses rêves de victoire au profit d'un autre. Cette relation equipier-leader est forte, car elle ne se limite pas à un simple rapport professionnel, elle est fraternelle. Ce livre aussi un hommage à une tradition familiale, qui mêle cyclisme, Morgon et amitiés, commencée avec son pépé et Louison Bobet, qui se perpétue aujourd'hui entre lui et Clément Chevrier. La boucle est bouclée.







Meurtre sur le Tour de France !


Jean-Bernard Pouy. 54x13. L’Atalante, février 2016

Lilian Fauger, jeune coureur dunkerquois, s’échappe au 85ème km de la 17ème étape de son 1er Tour de France. Cet habituel équipier modèle d’une modeste équipe se retrouve en tête de la course. A partir de là, il doit faire face au peloton et à la douleur. Pendant quatre heures d’une lutte acharnée entre l’échappée et ses poursuivants, le lecteur suit le sportif dans un long moment d’introspection et les méandres de ses pensées. Par l’art du monologue, de la focalisation intérieure et de savants jeux d’écriture, Jean-Bernard Pouy offre une dimension poétique et métaphorique à la course : les mots s’épuisent en même temps que le corps de Lilian ; le rythme du texte respecte le mouvement du peloton et la difficulté du parcours. Au-delà de l’exploit sportif, le texte traite des dérives du cyclisme : le dopage, l’importance du sport-business ou encore l’impact des médias. Conçu comme un polar, ce roman ingénieux tient le lecteur en haleine du début de l’échappée jusqu’au dénouement de la course.




Le Tour en anecdotes !


Sylvain Letouzé. Histoires insolites du Tour de France. City éditions, 2019.


Le maillot argent, l'importance de l'affaire Dreyfus dans la création du Tour , le geste héroïque de Gino Bartali, l'évolution des médias, la création du maillot jaune, et Marie Marvingt, le seule femme a participé à la Grande boucle ! Avec plus de 200 anecdotes, classées chronologiquement, vous connaitrez toutes les petites histoires des 105 éditions, celle du bord de la route, qui font la grande histoire du Tour !




30 ans et huit secondes !


Max Cabanes. 1989, le grand Tour. Aire libre, Dupuis, 2019.


Du 1er juillet au 23 juillet 1989, Max Cabanes, auteur-reporter, suit le 76e Tour de France dans la voiture des journalistes d'Antenne 2 ! Un récit digne du Tour « le plus fou » selon la presse, dans un mano a mano entre Laurent Fignon et Greg LeMond, départagés pour huit secondes, le plus petit écart de l’histoire du Tour. Publiée initialement en 1989, cette nouvelle édition a été entièrement repensée, remise en page et enrichie de dessins inédits ! Un régal !





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