top of page

« Les gens ne retiennent que ce qui est laid ».

Pour Enzo, un jeune garçon de San Marcelino, un quartier de Valence, le football est le seul moyen d’échapper à son quotidien difficile. Fan de Zinedine Zidane et David Silva, il doit supporter la séparation de ses parents, le nouveau petit ami de sa mère, l’alcoolisme de son père, et le mal-être de son amie Erika. A travers le regard des enfants, cet album aborde de nombreux sujets sensibles : lien parent-enfant, l’immigration, l’alcoolisme, la misère sociale, l’abandon. Mario Torrecillas et Artur Laperla montrent un renversement du monde dans lequel des enfants lucides sont entourés d’adultes dépassés, fous et irresponsables.




« Pour l’instant, [Enzo] est encore un enfant. Le mieux, ce serait qu’il ne se consacre qu’à ça ; être un enfant ».


Le petit Enzo est plein de bonnes intentions, il passe son temps à soutenir et à défendre son père, lui faisant même croire qu’il va être recruté par Arsenal pour qu’il arrête de boire. Dans ce cadre social difficile, la simplicité du dessin accentue la misère sociale et le minimalisme de ce paysage, contrastant avec les couleurs lumineuses d’un climat doux et un ciel bleu. Grâce à un album conséquent, les auteurs ont pris le temps d’installer l’histoire, les sujets, les intrigues et d’approfondir la psychologie des personnages. Cet album est une très bonne surprise, alors n’hésitez pas à le découvrir !

Mario Torrecillas et Artur Laperla, Dream Team, Nouveau monde graphic, 2017.

Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
bottom of page